Ca y est c’est fini ! Le Salon de l’Agriculture (le SIA pour les initiés) est fini ! 10 jours de tavail et d’émotions intenses, qui nous laissent « rincés », la tête vide. Neuf heures le matin, dix-neuf heures vingt heures le soir, sans compter la nocturne…
Les sportifs ont les jeux olympiques, nous nous avons LE SALON ! Avec son cortège de galère, d’espoir, de déception, mais aussi de rencontre.
Rencontre avec les exposants : hé tu es d’où toi ? Corse, Alsacien, Breton, Basque ?
Rencontre avec les consommateurs, on échange : comment utiliser le Piment d’Espelette ? Nos trucs, nos astuces et parfois les leurs… J’aime, j’aime pas ! On discute, explique…
Mais pour 10 rencontres, combien de déception ! Le consommateur n’as pas toujours sa tête, un bon boniment, un peu de gouaille, un drapeau et il achète un produit « Basque », élaboré Dieu sait où, par Dieu sait qui, et le tout au prix de l’or. De toute façon si c’est cher c’est que c’est bon !
Apéritif douteux, chocolat sans beurre de cacao, fromage déclassé à l’allure bien fatiguée, jambon de montagne au mimétisme poussé (capable de revendiquer successivement une origine basque, corse, savoyarde…
Quelle nous manque, cette marque territoriale qui permettrait au consommateur de repérer sans erreur les produits élaborés au Pays Basque et ceux élaborés au Pays Basque avec des Produits du Pays Basque.
Le Salon International de l’Agriculture, on y trouve le meilleur et le pire, alors un conseil, gardez les yeux ouverts, méfiez-vous de ces stands ou on trouve de tout ! Votre artisan préféré produit rarement du fromage, du miel, des apéritifs, du jambon.
Allez, à l’année prochaine.